La quotidienne de EDÉA n°22
Suivez les actualités des établissements, du secteur ainsi que quelques idées pour vous occuper le temps du confinement en cette période de pandémie ! Vous pouvez télécharger la quotidienne n°22 !
Des nouvelles de l’ESAT du GUA
Dès l’annonce du confinement, à l’ESAT du GUA, l’établissement a dû repenser toute son organisation en un temps record. Il est resté ouvert et les professionnels ont assuré la continuité de l’accompagnement via des suivis téléphoniques. Certains se sont aussi rendus disponibles pour prêter main forte à la Lorette et au Cypressat. Le secrétariat et le responsable logistique et sécurité étaient présents quasiment tous les jours pour assurer une permanence physique auprès des quelques travailleurs se présentant à l’ESAT, des collègues, des clients, des fournisseurs, etc, avec la direction. Les moniteurs quant à eux, maintenaient le lien avec les travailleurs par téléphone pour les questions administratives et sociales. Laurence HANIN, la psychologue, assurait les téléconsultations à la fois au GUA et au SAVS.
L’ESAT est resté un lieu ressource et a su gérer le confinement avec bienveillance et énergie !
Rassurer pour un retour progressif
Depuis le 11 mai, le retour aux missions initiales de l’établissement se veut progressif. Tous les professionnels sont présents et les travailleurs reviennent petit à petit à mesure que les semaines passent, sur la base du volontariat. La question des travailleurs en situation de fragilité reste encore incertaine. Un lien régulier avec les médecins généralistes permet de savoir au cas par cas qui est en mesure de reprendre ou non. Mais la plupart des chantiers ont pu être relancés en fonction du nombre de bénéficiaires prêts à reprendre le travail.
L’équipe a dû faire preuve de solidarité pour faire face aux difficultés liées au retour du confinement. Il a fallu gérer les inquiétudes, la reprise du rythme du travail et les mesures de sécurité à respecter pour soi et pour les autres. Un soutien régulier avec les bénéficiaires restés chez eux est maintenu pour les accompagner et ensuite envisager un retour progressif à l’ESAT. Madame DAURE, psychologue systémicienne, intervient à l’ESAT pour échanger avec les professionnels sur la situation vécue, le rapport avec le virus, le retour à un rythme quotidien…
Fin du confinement, début des mesures de sécurité prises par tous
Pour le retour des professionnels, des bénéficiaires et la reprise des chantiers, il a fallu penser à une nouvelle organisation pour gérer le bon fonctionnement de l’ESAT dans les règles sanitaires pour lutter contre le virus. Beaucoup de décisions ont été prises par la direction et les moniteurs, le but étant que chacun se sente en sécurité et à l’aise dans son poste.
Tous les matins, les travailleurs arrivent avec un masque en tissu fabriqué et fourni par l’ESAT du GUA et par l’IMPRO VIEUX MOULIN. Les équipes se donnent rendez-vous au point de rassemblement qui correspond à leur atelier où le moniteur les attend. Direction les vestiaires, les travailleurs se changent à maximum 5 personnes et laissent leur masque en tissu dans le sac dédié pour laisser place à un masque jetable. Ils seront lavés dans la journée à 60°C et séchés par l’équipe repassage. Chacun part ensuite vers son atelier respectif pour le reste de la journée.
Les chantiers ont dû s’adapter au nombre limité de travailleurs dans les camions, ce afin de respecter la distanciation physique dans les véhicules. Le port du masque est obligatoire pendant le trajet. Les travailleurs détenteurs du permis ont pour mission de conduire leurs collègues sur les chantiers, ce qui permet à la fois de réduire le nombre de personnes dans les véhicules, mais aussi de valoriser le conducteur. Les équipes extérieures partent avec des plateaux repas, préparés par l’équipe restauration. Ils sont donc autonomes et peuvent choisir de prendre leur repas sur le chantier ou de rentrer à l’ESAT.
Les ateliers intérieurs (restauration, repassage, couture, conditionnement et maintenance) sont en mesure de pratiquer leur activité tout en respectant la distanciation physique et portent, pour l’instant, un masque toute la journée. Le déjeuner est organisé en deux vagues sans service à table. Les plateaux contenants les plats froids sont mis à disposition sur une étagère, les plats chauds sont servis à l’assiette comme dans un réfectoire. Les tables sont disposées de manière à ce que le repas puisse se faire à distance mais en toute convivialité !
L’établissement a été décoré de flèches et affiches pour que chacun respecte un sens de circulation précis, que tout le monde prend au sérieux !
En fin journée, les équipes se réunissent de nouveau aux différents points de rassemblement. Et pendant que les moniteurs désinfectent l’atelier et le matériel pour le lendemain, d’autres professionnels accompagnent les travailleurs aux vestiaires et leur distribuent un nouveau masque en tissu propre pour qu’ils rentrent chez eux.
Un CVS occasionnel pour échanger sur les inquiétudes
Un « mini CVS » a été organisé avec les 3 travailleurs élus, titulaire ou suppléants, revenus à l’ESAT pour échanger sur l’organisation pendant et après le confinement. Les 3 usagers ont salué le suivi et les contacts téléphoniques réguliers mis en place par l’établissement qui a permis de maintenir le lien et une proximité sociale. Beaucoup de retours positifs ont été transmis lors de cette réunion, qui encourage le travail des professionnels et le maintien de l’activité en toute sécurité.
Zoom sur le plan de formation permanente
Les gestes barrières sont respectés par tous. Aurélie, CESF, organise des formations permanentes avec différents supports pour les équipes intérieur et extérieur jusqu’au 16 juillet.
Tous les lundis, mardis et jeudis, 30 minutes sont prévues pour les équipes avant de partir dans leur atelier le matin ou l’après-midi. Il y aura au total 4 séances par équipe jusqu’aux vacances.
Grâce à ces temps de formation, non seulement les gestes barrières sont acquis, mais l’effet de groupe accentue la mobilisation de tous et l’entre-aide. Chacun va apporter son expérience à l’autre, exprimer son point de vue et montrer son implication pour motiver les autres. C’est un véritable échange qui s’est installé et qui rassure les personnes.
Plusieurs thèmes sont abordés : le coronavirus, les gestes barrières, le lavage des mains, le port du masque, les bons gestes du quotidien, le bilan (avec quizz et échanges).
Témoignage
Evelyne de l’équipe restauration a accepté de nous parler de son expérience depuis son retour à l’ESAT le 18 mai.
Comment s’est passé votre retour ?
E. : Au début il fallait retrouver ses repères avec la nouvelle organisation du travail, car tout a été modifié. C’était un peu stressant au début mais on s’y habitue !
Avez-vous pu reprendre votre activité normalement ?
E. : Pas tout à fait, car on ne sert plus les repas à table et il n’y a plus de contact avec ceux qui viennent manger. On doit porter un masque en cuisine et on doit se laver les mains encore plus souvent.
Vous sentez-vous en sécurité ?
E. : Oui, du moment qu’on porte les masques et que la sécurité est respectée par tout le monde.
Selon-vous, qu’est-ce qui est important de respecter ?
E. : Porter le masque et sa laver souvent les mains.
Que pensez-vous des formations permanentes organisées dans l’ESAT ?
E. : Elles sont très bien. On apprend des choses sur la maladie, c’est rassurant et cela nous aide à mieux connaître et respecter les gestes barrières. Je suis très strict sur les règles d’hygiène dans mon travail, et le suis encore plus depuis qu’il y a le virus.
Comment imaginez-vous l’avenir en ces circonstances ?
E. : Aujourd’hui, la maladie a l’air de s’atténuer grâce aux gestes barrières. À voir si la maladie revient, mais je pense que si on respecte les règles, on devrait pouvoir l’empêcher.
Articles récents
- Un projet associatif 2024 – 2028
- EDEA la Fabrik : Une initiative sucrée pour Pâques toute en chocolat
- Les potes au feu de la rampe – une troupe de théâtre
- EDÉA vous présente ses vœux 2024
- EDEA – Les Détritivores
- Des cuisines inclusives au Crous de Bordeaux pour le dispositif jeunes de EDÉA
- Le dispositif jeunes en images
- EDÉA reprend le fonds de commerce des DÉTRITIVORES
- Création d’un jardin paysager à l’ESAT de Lorient SADIRAC
- Nouvelle psychologue à l’ESAT Descartes
- La recette du chocolat chaud du foyer du Cypressat
- Carte blanche en cuisine avec la Junior Entreprise
Archives
- juin 2024
- mars 2024
- janvier 2024
- décembre 2023
- novembre 2023
- octobre 2023
- février 2023
- janvier 2023
- décembre 2022
- novembre 2022
- octobre 2022
- juillet 2022
- mai 2022
- mars 2022
- janvier 2022
- octobre 2021
- septembre 2021
- août 2021
- juillet 2021
- juin 2021
- mai 2021
- avril 2021
- mars 2021
- février 2021
- janvier 2021
- décembre 2020
- novembre 2020
- octobre 2020
- septembre 2020
- août 2020
- juillet 2020
- juin 2020
- mai 2020
- avril 2020
- mars 2020
- février 2020
- janvier 2020
- décembre 2019
- novembre 2019
- octobre 2019
- septembre 2019
- août 2019
- juillet 2019
- juin 2019
- mai 2019
- avril 2019
- mars 2019
- février 2019
- janvier 2019
- décembre 2018
- novembre 2018
- octobre 2018
- août 2018
- juillet 2018
- juin 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- septembre 2017
- août 2017
- juillet 2017
- juin 2017
- mai 2017
- avril 2017
- mars 2017
- février 2017
- janvier 2017
- décembre 2016
- novembre 2016
- octobre 2016
- septembre 2016
- août 2016
- juillet 2016
- juin 2016
- mai 2016
- avril 2016
- mars 2016
- décembre 2015
- novembre 2015
- juillet 2015
- juin 2015
- mai 2015
- avril 2015
- mars 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014